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Le voyage humanitaire comme outil éducatif et pédagogique pour les jeunes de l’IME CAZALA

 

 

“ Mais ne sais-tu donc pas avec qui tu as pris rendez-vous à l’autre bout du monde ? Celui qui t’attendra là-bas, c’est toi .” Claude ROY

 

“ On peut toujours te prendre ce que tu as, mais qui peut te prendre ce que tu donnes ? ” St Exupéry

 

Pourquoi un voyage humanitaire ?

Ceux qui connaissent les jeunes pris en charge dans les structures comme la notre (Institut Médico Educatif) savent que ces jeunes se caractérisent par :

-    une certaine dépendance aux personnes comme aux produits. Ils ont besoin de prendre appui sur quelqu’un ou quelque chose, ce qui les rend prisonniers du moment,

-     une sensibilité remarquable aux événements extérieurs qui traduit l’importance du regard de l’autre et l’intense besoin d’utiliser l’autre comme appui, voir des passages à l’acte (violence et délinquance), dus à un défaut de verbalisation. L’agir devient le seul moyen d’échange parce que, ce qui ne peut être dit en mots est traduit en actes,

-     des troubles narcissiques importants : dévalorisation, manque de confiance en soi, mésestime de soi, mauvaise image de soi, angoisse profonde… qui les poussent à rechercher un plaisir immédiat et sans limite : “ tout ou rien et tout, tout de suite ”. Ils sont constamment à la recherche de l’autre, d’affection, de reconnaissance, ce qui explique leur voracité affective et en même temps,

-     les ruptures qu’ils provoquent par peur de revivre leurs souffrances

bull2.gif (117 octets)Les questions qui nous ont amenés à nous orienter vers l’outil pédagogique que nous vous présentons sont les suivantes :bull2.gif (117 octets)

-    Comment amener le jeune à une lente réanimation psychique pour qu’il soit capable de reconnaître ses souffrances, d’en dire quelque chose, de donner du sens à son parcours et à son comportement?

-     Quel outil pédagogique, quel objet-support capable de soutenir la dépendance du jeune et en même temps capable de l’amener vers davantage d’autonomie ?

-     Comment aider le jeune à restaurer son image et le sentiment d’estime de soi pour éviter qu’il ne continue d’affirmer bruyamment sa toute puissance à travers son comportement inadapté?

-     Une dernière question, plus prégnante : comment amener ces jeunes enfermés dans un parcours d’échecs à répétition à adhérer à un projet et les rendre acteurs de ce projet ?

Nous demandons souvent aux jeunes que nous recevons d’être acteur de leur projet individuel, de co-construire le projet avec lui. Pour ce voyage humanitaire il est indispensable que les jeunes soient vraiment acteurs de ce projet. Celui-ci consiste à aider une association « Main blanche Main noire » dans leurs actions auprès des habitants de la ville de Thiès au Sénégal. Il s’agira notamment de vivre avec eux en partageant leur quotidien mais aussi de démontrer un savoir faire que les jeunes auront appris en atelier.

Notre idée première est d’abord de les saisir, de les surprendre: “ Je te verrai bien partir en mission humanitaire… ! ” C’est si incroyable, si exceptionnel que quelqu’un ait pu penser à eux pour un projet aussi noble. Alors, il faut cueillir son envie (en-vie), titiller son désir, le prendre au mot et lui donner les moyens de concrétiser ce projet. Il y aura ainsi le temps de la préparation (financière, administrative, pédagogique, médicale, technique, psychologique et manuelle), séquence longue et importante qui représente le prix de leur engagement. C’est le début d’un parcours initiatique, au cours duquel, épreuve après épreuve, les jeunes auront à confirmer leur engagement.

Une aventure collective : les jeunes et les adultes qui les entourent doivent se construire en groupe de référence. Les amener en Afrique, c’est les considérer, les aider à se sentir dignes d’intérêt ; c’est aussi accepter, pour eux, d’être accueillis dans les conditions d’existence qui ne sont pas les leurs, d’accepter d’entrer en relation avec des personnes d’un autre pays, d’une autre culture. bull2.gif (117 octets)Ce projet se fait en groupe, avec le groupe et par le groupe, d’où la nécessité pour chacun de pouvoir se tolérer, se connaître, se respecter, s’entraider, s’harmoniser… Le jeune, partie prenante dans cette mission collective doit pouvoir compter sur un support ferme, solide, durable, équilibré et constant, ce qui va supposer un cadre repérable par tous, des règles respectées par tous ceux qui se sont engagés dans cette aventure. Nous pensons qu’en prenant appui sur le groupe, en profitant de la sécurité procurée par l’enveloppe groupale, les jeunes pourront développer des sentiments de capacité, de valorisation, d’estime de soi….ce qui le rendra capable d’assumer des épreuves de séparation plus facilement. La solidité du cadre est primordiale. C’est pour répondre à cela qu’il nous semble important que l’encadrement soit multiple. En effet, les jeunes seront entourés par leurs éducateurs, leurs moniteurs d’atelier et leur professeur. Des adultes qui les connaissent bien, qui les voient durant toute la journée à des heures différentes et surtout des adultes en qui ils ont déjà confiance.

Le jeune est à l’épreuve du cadre-temps. Il y a le temps de la préparation, le temps du voyage proprement dit, le temps du retour, le temps pour penser son expérience et le temps des nouvelles perspectives. Pour la préparation, un calendrier des journées de regroupement leur permettront de se positionner par rapport au groupe et à lui-même, de mesurer ses difficultés d’intégration dans le groupe, de trouver des réponses, de s’investir, de donner… Chaque temps partagé sera codifié par un certain nombre de règles. Des règles fondamentales, telles que le respect de soi et des autres, le respect de sa parole et de ses engagements constituent un cadre de références sur lequel chacun peut s’adosser.

Le projet éducatif du jeune pris en charge par l’IME Cazala, le tissu des valeurs véhiculées par l’association « Main blanche, Main noire » qui envoie une délégation en mission au Sénégal, le discours pédagogique soutenu par l’équipe éducative constituent une enveloppe sécurisante et suffisamment contenante pour porter, voire supporter chacun des jeunes. Cette enveloppe est structurée, bien localisable pour chacun des acteurs du groupe, ferme, positivante et valorisante.

bull2.gif (117 octets) Nous pensons que ce voyage humanitaire peut être une aire transitionnelle de valorisation, de réparation, de renarcissisation. Pendant le voyage, le jeune se trouvera immergé dans une autre réalité. Il sera attendu, gratifié, félicité, encouragé, remercié. Il se sentira reconnu par ce qui se reflète dans le regard de la population d’accueil. Cette expérience permet au jeune de se voir et d’être vu autrement, de se situer différemment, de faire peau neuve en quelque sorte. Il se peut que surpris par ce regard positif, les jeunes se trouvent en situation de désordre dans leur organisation interne. Leurs représentations du monde s’en trouveront déstabilisées. Il nous semble que c’est un bon moyen pour les amener à réfléchir sur eux-mêmes et à modifier leur réalité psychique. Au départ, en acceptant intuitivement de se greffer au désir de l’éducateur, le jeune répond à quelque chose qui est en lui. Il entend quelque chose qui est en lui. Qu’elle est étonnante cette histoire là ! Il faut aller ailleurs pour découvrir ce que l’on a en soi ! Ceci est propre au voyage humanitaire. Quand l’imaginaire est sollicité, quand il s’agit d’aller ailleurs dans un pays qui nous fait rêver ou dont on suppose qu’il a besoin de nous, ça facilite diablement les choses parce qu’il n’est pas facile d’aller voir en soi ce que l’on a. Nous espérons que les autres vont nous permettre de découvrir en nous que nous allons partager avec eux. Nous souhaitons que le jeune, dans son voyage intérieur prenne conscience que la vraie richesse est le partage, l’échange. Si tu donnes quelque chose à quelqu’un, ce don te regarde. Ce qui est intéressant, c’est que le don est toujours payé en retour, par ce que nous recevons dans l’échange avec les autres. Le don se réalise dans l’échange. Le contre-don permet au jeune de retrouver le sens du lien à l’autre. Comme disait Michel Serrès “ L’altérité vous enracine dans votre identité ”.

Voyager, c’est vivre un nouveau rapport à l’environnement naturel et social. Le jeune, vu autrement, peut donc se voir différemment. Il peut sortir des projections qui l’emprisonnent, de l’image dans laquelle il s’est piégé, et ainsi s’autoriser à être davantage lui-même. Le voyage n’est qu’un support relationnel. Il s’agit bien de donner du sens à la parole, aux comportements en les reprenant dans leur contexte, mais aussi en les resituant dans l’histoire et le fonctionnement du jeune, pour l’amener à repérer et à comprendre les mécanismes qu’il utilise et souvent reproduit. Il nous semble que la force de ce voyage est qu’il met le jeune et l’adulte en rupture avec leur environnement habituel. Le jeune se retrouve avec l’entourage éducatif dans un vécu partagé, dans des épreuves parlantes et forcément parlées, dans un espace où peut se créer quelque chose de l’ordre de la sympathie, au sens étymologique du terme sun patten “ souffrir avec ” et “ à l’intérieur de ”.

C’est en quelque sorte un chemin initiatique que nous allons faire avec les jeunes.bull2.gif (117 octets)Ils doivent convaincre leurs parents, prendre le risque de modifier leur image, accepter des contraintes horaires, arriver à trouver les mots pour que leur famille supporte le labyrinthe administratif des papiers, dépasser ses faiblesses et ses peurs, arriver à donner le meilleur de lui-même… autant d’embûches à vaincre pour répondre présent à l’heure du départ et autant d’épreuves à dépasser pour rester dans le groupe. Si nous considérons que l’initiation est une quête de sens qui prend naissance dans une expérience de vie, et un art qui vise au déploiement des potentialités d’un sujet, le voyage humanitaire est initiatique : il fait séparation entre le jeune et sa famille, entre le jeune et son environnement. Il permet la séparation. La séparation est souffrance parce qu’elle coupe quelque chose, mais elle ouvre un espace pour la parole, pour la demande. Dans un monde où il y a tout, ou plutôt où nous pensons qu’il y a tout, nous n’avons pas d’énergie pour aller vers les autres. La séparation fait vivre l’expérience du manque. C’est à partir de cette expérience initiatique que nous trouvons de l’énergie pour aller vers, pour entreprendre, pour prendre des initiatives.

Notre but est que ce voyage soit un voyage intérieur, voyage rendu possible, grâce à cet autre qui m’a permis de penser qu’il avait besoin de moi et qui m’a si fortement aidé à me comprendre moi.

Ce voyage humanitaire veut être utilisé comme outil pédagogique pour aider des jeunes déficients intellectuels, à découvrir leurs potentialités, trouver du sens à leur vie, faire l'expérience du don et du contre-don et enfin créer une aire transitionnelle de valorisation, de réparation et de renarcissisation.

 

L’association « Main blanche Main noire »

Main blanche main noire est une association humanitaire franco-sénégalaise, loi 1901, pour aider les enfants défavorisés d'un quartier de THIES, une ville de 350 000 habitants située 70 kms, à l'est de DAKAR. C'est une histoire belle comme l'humanité, un signe de la solidarité entre les hommes, de la joie que peut procurer le geste fait envers celui qui en a besoin. C'est l'histoire de deux amies, qui un peu par hasard, ont découvert l'Afrique et ses besoins. Sans se mettre en avant ni croire à une mission sacrée, elles ont réussi à réaliser un petit prodige d'amitié et de générosité, entraînant beaucoup d'autres amies derrière elles.

Si les actions d'aide débutèrent dès 1997, les statuts de l'association " MAIN BLANCHE - MAIN NOIRE " ne furent déposés qu'en décembre 1999. Notre association à Thiès est née en février 2OOO. Deux ans après sa création, notre association " MAIN BLANCHE - MAIN NOIRE " qui regroupe déjà près de cent cinquante adhérents, peut présenter un bilan encourageant de son action caritative envers certaines populations déshéritées du Sénégal.

Grâce aux dons et cotisations que nous avons collectés et avec l'appui logistique de notre association à THIES (une centaine de kilomètres à l'est de DAKAR), il a été loué un local suffisamment vaste pour stocker les différents dons en nature qui nous sont parvenus et être équipé à des fins éducatives, sociales et sportives. Ainsi a été inauguré très récemment " LE CENTRE SOCIAL THIES-MONTOIS " en présence de membres des associations sénégalaises et montoises ainsi que des autorités locales, prouvant ainsi l'importance et l'utilité d'une telle réalisation.

Suite à la venue en France en juillet 2000 des membres de l'Association Main Blanche-Main Noire de Thiès, dont la Présidente : Mme Fine DIEYE, la secrétaire : Mme Yacine DIEYE, le trésorier : Mr El Hadji DIOP et Samba DIALLO entraîneur de foot, nous avons décidé, ensemble, d'ouvrir un centre social appelé "THIES-MONTOIS". Notre premier objectif était atteint.

Ce centre nous permet d'abriter nos cinq pôles d'activité:

- un poste de Santé (salle de consultation, salle de soins, Pharmacie),

- une garderie d'enfant (grande, moyenne et petite section), une bibliothèque dotée de près de cinq cents ouvrages,

- une salle de couture (avec 3 machines à coudre et des fournitures) fonctionnant avec une professionnelle bénévole,

- une école de foot accueillant 150 jeunes avec prise en charge de leurs frais de licence et d'un suivi médical. La formation de l'entraîneur a été assurée par notre association,

- une distribution par des professionnels de santé, de médicaments collectés par nos soins.

Avant de partir :

Les jeunes qui participeront à ce projet se retrouveront un mardi sur deux de 17h30 à 18h30 avec les 5 adultes référents. A partir du mois d’octobre les jeunes seront sensibilisés à l’Afrique, à son Histoire, à la vie quotidienne, à l’association «  main noire main blanche », à des notions telles que la différence, l’hygiène, les mesures de santé … De plus, ils assisteront à  des expositions, films… produits par la ville d’Agen dans leur projet « Agen Afrique noire ». Ils iront également à la rencontre des personnes susceptibles de nous aider à financer ce projet exceptionnel (Conseil Général, Régional, Banques, Rotary Club…). Ils essaieront de récupérer des médicaments, du matériel scolaire, des jeux, du matériel de sport… pour les apporter aux gens qui nous accueillent. Nous irons tous ensemble nous faire vacciner contre la fièvre jaune et achèterons les médicaments anti-palu adaptés à chaque jeune. Nous souhaitons aussi que ce projet soit un projet institutionnel et que tous les enfants de l’IME Cazala puissent être acteurs à leur façon de ce projet. Pour cela nous rédigerons un journal de bord, ferons des comptes rendus, des exposés, des affichages… pour informer les autres enfants de l’école. De plus, un partenariat avec l’école primaire de Damazan est prévu pour partager cette expérience. Durant toute l’année les jeunes, avec leurs moniteurs d’atelier maçonnerie et horticulture, prépareront et s’entraineront à construire des murs et des massifs de fleurs pour pouvoir les réaliser une fois là bas.

 

Au Sénégal

Nous partirons vers la fin du mois de Mai pour revenir dix jours après. Le trajet se fera en avion de Bordeaux vers Dakar. A l’arrivée, notre chauffeur, qui nous accompagnera tout au long du séjour, viendra nous chercher à l’aéroport pour nous amener à Thiès (274000 habitants), deuxième ville du Sénégal et située 70kms de la capitale sénégalaise. Nous logerons dans une grande maison équipée de sanitaires, avec un groupe électrogène de secours et internet. Durant les dix jours nous vivrons avec Samba un sénégalais qui sera notre guide pour découvrir le Sénégal. De plus, deux sénégalaises, membres de l’association, nous aideront à préparer des repas typiques, à aller au marché, chercher le poisson…

Les activités durant les 10 jours sont les suivants :

-          Construire un mur et des massifs de fleurs : ces constructions se situeront dans le passage entre les locaux de l’association et la garderie d’enfants. Cela permettra aux jeunes de Cazala, de démontrer un savoir faire qu’ils auront appris en atelier toute l’année. Ils seront à la vue des enfants et des personnes de l’association durant leur travail, ce qui nous apparaît très important et en adéquation avec les objectifs que nous nous sommes fixés. Tout le matériel de construction sera acheté là-bas chez des commerçants du village.

-   Match de football avec les jeunes de l’école de football : L’ensemble des jeunes, durant l’année, participe à l’atelier sport adapté le mercredi et ont donc une licence délivrée par la fédération française de sport adapté. Ils participent au championnat régional de foot organisé par le comité départemental du sport adapté. C’est pour cela, qu’en collaboration avec l’éducateur sportif de l’école de football de l’association nous montons un projet d’échange. Nous pensons que par le biais du sport les jeunes pourront  échanger avec les jeunes sénégalais. Le match de football est synonyme de bonheur, peine, rires, larmes se manifestant au gré des performances.  Mais la convivialité, la reconnaissance de l’autre, l’échange sont toujours présents. Quelles que soient ses potentialités chacun y trouve une place et s’anime. De plus, nous leur amènerons du matériel sportif (ballon, crampons, maillots…) que nous récupérerons en France.

 

-          Visites :

§         l’association : nous visiterons les structures de l’association (dispensaire, atelier de couture, école de foot, garderie d’enfant) et partagerons leur quotidien.

§         île de Gorée : un travail durant l’année sera mis en place par l’enseignante pour que les enfants découvrent l’histoire de l’Afrique, l’esclavagisme, les tirailleurs sénégalais… C’est pour cela que nous irons visiter l’île, le musée et la maison des esclaves.

§         école maternelle : nous irons à la rencontre d’enfants scolarisés dans une école maternelle au milieu de la brousse et y passerons la matinée pour que nos jeunes puissent leur lire des histoires, jouer avec eux, leur amener du matériel scolaire. Nous mettrons en place une correspondance par mails durant toute l’année. Ensuite nous irons visiter leur village de brousse.

§         plage Kayar : une excursion à la Kayar est prévue pour profiter de ses plages et du village typique de pêcheur avec son port traditionnel et ses pirogues.

Nous souhaitons que chaque journée se termine par un temps de régulation, obligatoire pour tous où chacun est invité à donner son ressenti. Ce temps de régulation prendrait la forme d’échanges, d’explication de soi-même, d’explication des réactions des uns et des autres pour apprendre à poser sa parole en groupe, à s’exprimer en groupe, à trouver sa place dans le groupe. Pour le jeune, c’est un temps de pause pour mettre des mots sur ce qu’il vit, pour être entendu, pour essayer d’y voir clair dans ce qui l’habite.

 

Au retour du voyage

Tout un travail sera mis en place au retour pour remercier et faire partager ce que nous avons vécu aux personnes qui nous ont aidés, aux jeunes de l’IME et de l’école primaire (soirée festive avec projection du film réalisé en Afrique, conférence-débat, une exposition photo).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BUDGET

 

AVION : 480€ + 38€(assurance) X15                                      = 7800 €

 

TRANSPORTS : Location bus 55€/jour                           = 550 €

 

HEBERGEMENT/NOURRITURE :

                                                               = 2000€

 

PASSEPORTS : 45€/enfant                                            = 450 €

     

MEDICAMENTS :                                                           = 830 €

 

VACCINS : 35€ X 15                                                              = 525 €

 

VISITES :     - Ile de Gorée ; Kayar                    = 200

                 

MATERIEL (ciment, fleurs…) :                                   = 200 €

 

 

TOTAL :                              12 555 €

 

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Présentation

  • : Cazala prépare une aide humanitaire pour le Sénégal
  • : L'IME de Cazala prépare une aide humanitaire pour le Sénégal (pays d'Afrique). Grâce à l'association Main Blanche-Main Noire nous espérons pouvoir nous rendre à Thiès (ville du Sénégal) pour y amener des médicaments, des fournitures scolaires et sportives... et aussi effectuer de la maçonnerie et de l'horticulture...
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